Gaëlle Roure
Je travaille principalement la porcelaine pour créer des pièces utilitaires et décoratives. J’aime la possibilité que cette terre offre de pousser les limites de la finesse pour créer des pièces utilitaires douces et légères, tant au tournage qu’au modelage. Sa translucidité et sa blancheur m’intéressent pour fabriquer des objets qui jouent avec la douceur de la lumière et du toucher à la manière des peintures de Morandi. J’aime aussi ses possibilités de déformation quand on la modèle et qu’on fait varier les épaisseurs des parois. Je travaille les décors grâce à la technique du mishima, à la poire ou au pinceau pour créer une, émotion. Je cherche le geste qui mettra en valeur la couleur en lien avec la forme et la matière. Je dessine également des oiseaux stylisés au crayon à oxyde bleu. Je grave des textures que j’associe à des recherches sur des associations de couleurs. Je ne crée que des pièces uniques même si on peut retrouver des parentés afin de créer des harmonies. J’essaie aussi de faire en sorte que les pièces utilitaires aient plusieurs fonctions.
De temps à autre, je m’accorde une pause pour fabriquer des expérimentations sculpturales en porcelaine ou en grès. Je cherche à pousser la matière pour exprimer le mouvement et la fragilité. Je mélange des références végétales et minérales pour imaginer des chimères afin de créer des histoires et une poétique qui m’est propre. J’aimerais un jour y associer des corps et des visages.
Mes références sont celles de la contemplation permanente de ce qui m’entoure, de la lectrice de bandes dessinées, de la rêveuse devant les films d’animation de Miyazaki ou les sculptures de Camille Claudel ou la richesse de l’illustration jeunesse. Je souhaite contribuer à faire entrer l’art et la poésie dans les maisons par la porte dérobée des objets utilitaires ou des petites sculptures qu’on peut facilement installer chez soi et qui nous accompagne au quotidien.
De temps à autre, je m’accorde une pause pour fabriquer des expérimentations sculpturales en porcelaine ou en grès. Je cherche à pousser la matière pour exprimer le mouvement et la fragilité. Je mélange des références végétales et minérales pour imaginer des chimères afin de créer des histoires et une poétique qui m’est propre. J’aimerais un jour y associer des corps et des visages.
Mes références sont celles de la contemplation permanente de ce qui m’entoure, de la lectrice de bandes dessinées, de la rêveuse devant les films d’animation de Miyazaki ou les sculptures de Camille Claudel ou la richesse de l’illustration jeunesse. Je souhaite contribuer à faire entrer l’art et la poésie dans les maisons par la porte dérobée des objets utilitaires ou des petites sculptures qu’on peut facilement installer chez soi et qui nous accompagne au quotidien.
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