Jean-René Marrec et Maryline Berhault ont un atelier commun. Jean-René est sculpteur. Il peut aujourd’hui consacrer du temps avec toute la concentration, la disponibilité et le silence qui lui sont nécessaires. Le silence, ses œuvres y invitent, sobres et altières. Dans leur élévation sculpturale, les formes s’échappent de leur fonction, demeurant urnes ou devenant architectures. Jean-René Marrec confie d’ailleurs pouvoir rester des heures à regarder la nature. Un sentiment d’espace caractérise ces sculptures : hautes, rien ne semble les arrêter dans leur élan vertical. Ces corps charpentés à l’allure mégalithique dégagent une force tranquille, paisible, apaisante, à l’image de leur créateur. Ils évoquent l’inconnu, l’indicible, la destinée de l’homme. L’ouvre semble simple, alors qu’elle a été très étudiée. Refusant l’anecdote, elle agit à la fois comme un moyen d’évasion et un miroir qui renvoie a soi même.
Nous essayons de faire des œuvres d’art avec les arts du feu.

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